Armes légères et de petit calibre
Aujourd'hui, plus de 875 millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) sont éparpillées aux quatre coins de la planète. A elle seule, l’Afrique en comptabilise quelque 100 millions. Avec les conséquences que l’on sait : 90% des victimes de guerre - femmes et enfants pour la plupart - sont tuées par des armes légères. La surabondance de ce type d’armement continue d'avoir des effets négatifs et déstabilisateurs pour le développement ; elle favorise une criminalité sans cesse plus violente tout en étant souvent mêlée au trafic de drogue.
Endiguer les flux d’ALPC et détruire les stocks illicites est un véritable défi pour la communauté internationale. Plusieurs initiatives contre la prolifération des armes légères existent actuellement, entre autres dans le cadre des Nations unies, de l’Union européenne et de plusieurs régions d’Afrique. En trente années d’existence, le GRIP a développé une expertise internationalement reconnue sur les questions liées à la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC). En Belgique, dans le cadre des institutions européennes, auprès des Nations unies ou en Afrique subsaharienne, le GRIP est étroitement impliqué dans les processus visant à améliorer les initiatives internationales, régionales et nationales en vue de restreindre la disponibilité en armes légères et d’améliorer les contrôles sur leurs transferts (codes de conduite, conventions, législations).
Le GRIP est particulièrement engagé dans les initiatives relatives à la traçabilité et au marquage des armes légères, au contrôle des munitions, à la transparence dans les transferts internationaux, à la prolifération des ALPC en Afrique subsaharienne, à la détention d’armes par les civils, ainsi qu’à la lutte contre les trafics d’armes et le contrôle des courtiers.