Atelier sur la violence des jeunes en Afrique (Saint-Louis - Sénégal)

Deux chercheurs du GRIP, Claire Kupper et Michel Luntumbue, se sont rendu à Saint-Louis (Sénégal) du 17 au 22 février, pour organiser et participer à un atelier de restitution dans le cadre du projet "Jeunesse africaine et dynamiques de résiliences à la violence, à l’exclusion et l’injustice". Ce projet international, mené conjointement par le GRIP, l’Université catholique de Bukavu (RDC) et l’Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) au Burkina Faso, avait pour objectif de décrypter la portée des dynamiques de mobilisation sociopolitiques des jeunes au Burkina Faso et en République démocratique du Congo. Et plus particulièrement, ce projet d'étude portait sur l'identification des mécanismes par lesquels des jeunes parviennent, malgré un environnent propice, à échapper à l'enrôlement dans des groupes violents ou à mitiger les risques d'exclusion sociale. 

L’objectif ultime cette initiative, soutenue par le Centre de recherches pour le développement international du Canada (CRDI), était de favoriser la production de nouvelles connaissances permettant d’orienter les politiques publiques et les pratiques visant à mieux lutter contre la violence, la criminalité, l’exclusion et l’injustice auxquelles sont exposés les jeunes en Afrique. L'atelier de restitution était co-organisé par l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis qui, à travers son laboratoire, le Carrefour d’Études et de Recherches-Action pour la Démocratie et le Développement (CERADD) a également porté un projet similaire intitulé, "Jeunes et stratégies de résilience à la violence et à criminalité en Afrique de l’Ouest", mis en œuvre au Burkina Faso et au Sénégal. 

L'atelier de Saint-Louis avait trois objectifs :

  • Permettre une réflexion commune sur les résultats du projet relative à la thématique de l’exposition des jeunes à la violence et à l’exclusion, et partager les leçons apprises et les bonnes pratiques au regard des défis rencontrés 
     
  • Systématiser et capitaliser les connaissances acquises par les équipes en vue d’une utilisation/diffusion efficace au niveau, national, régional ou international
     
  • Amorcer une démarche d’échange durable et un réseau de collaboration entre les chercheurs des trois équipes sur la problématique de la violence chez les jeunes et les stratégies de résilience 

La synthèse de ces résultats fera l'objet d'une publication conjointe au cours du semestre en cours.