Transferts d’armes en Afrique subsaharienne : Au-delà des idées reçues
![Un Su-30MK2 de la « Force de défense du peuple ougandais ». Source : Wikimedia Commons Un Su-30MK2 de la « Force de défense du peuple ougandais ». Source : Wikimedia Commons](https://archive3.grip.org/sites/default/files/styles/medium/public/NOTES_ANALYSE/2016/Photos/NA_2016-03-29_FR_C-POITEVIN.jpg?itok=OWQenOAw)
S’il est vrai que les États d’Afrique subsaharienne sont avant tout des importateurs d’armements et que ces importations restent marginales à l’échelle mondiale, celles-ci semblent, depuis quelques années, en hausse et couvrent une palette d’armements conventionnels beaucoup plus large que les seules ALPC. De plus, ces États ne procèdent pas qu’à des importations : nombre d’entre eux agissent comme hub dans des transactions internationales, revendent des surplus de leurs stocks à des pays tiers ou cherchent à exporter le produit de leur industrie locale. Ainsi, ceux-ci se trouvent beaucoup plus « concernés » par le TCA que l’idée reçue décrite plus haut voudrait le faire croire ; malgré cela, les systèmes nationaux de contrôle des transferts restent souvent limités et en inadéquation avec les réalités actuelles du commerce des armes.