Armes biologiques et chimiques

De prime abord, les réalisations mondiales en matière de désarmements chimique et biologique semblent satisfaisantes (participation élevée aux conventions d'interdiction, avancées importantes dans la destruction des stocks). Cependant, le manque de transparence de certains États sur le développement de certains programmes en la matière menace de relancer une course aux armements. De plus, les deux Conventions stagnent quant au nombre d’États parties : tandis que les échéances imposées par la CIAC ne sont pas respectées, la CIAB ne parvient pas à se doter des organes de vérification indispensables à une mise en oeuvre efficace de ces dispositions par les États. Par ailleurs, la découverte de dépôts d’armes chimiques non-déclarés en Libye, État pourtant partie à la Convention, a fait resurgir les soupçons à l’égard de la Syrie, État non partie mais suspecté depuis des années de développer un programme chimique. 

Le travail du GRIP dans ce domaine se focalise notamment sur : 

  • La Convention d’interdiction sur les armes biologiques (CIAB) et l’organe de contrôle des exportations susceptibles de contribuer à la prolifération des armes chimiques et biologiques, le Groupe Australie.
  • La Convention d’interdiction sur les armes chimiques (CIAC) et ses organes de contrôle : l’Organisation d’interdiction des armes chimiques (OIAC) chargée de surveiller l’application de la Convention à l’échelle des Etats et le Groupe Australie chargé d’empêcher les exportations susceptibles de contribuer à la prolifération des armes chimiques et biologiques.
  • Les programmes de certains États, suspectés d’œuvrer au développement d’armes de destruction massives, qu’elles soient nucléaires, chimiques ou biologiques (entre autres, la Birmanie, la Corée du Nord, l'Inde, l’Iran, le Pakistan et la Syrie).

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